LE CHANT DE LA CITE SANS TRISTESSE
LE CHANT DE LA CITE SANS TRISTESSE
Chamdi, dix ans, n'a jamais quitté son orphelinat, en plein coeur de
Bombay. Jusqu'au jour où, espérant retrouver le père qui l'a abandonné
tout bébé, il franchit le mur d'enceinte et se retrouve seul dans le
chaos de la grande ville. Doté d'une imagination fertile, Chamdi a
toujours vu Bombay comme un paradis de couleurs vives qui répondrait
mieux au nom de "Kahunsha" ¿ la cité sans tristesse. Mais, devenu un
gamin des rues qui mendie pour vivre, ce nouvel Oliver Twist découvre
une toute autre réalité dans les rues de Bombay au moment des émeutes
de 1993 qui opposent violemment Hindous et Musulmans. L'itinéraire du
jeune héros en vient à incarner celui de l'Inde toute entière, saisie
d'effroi face à ses haines intestines.
Virtuose, l'écriture d'Anosh Irani restitue à la fois la candeur du
petit garçon et la dureté de la rue indienne. Tour à tour drôle et
poignant, comme le regard dénué de préjugés que Chamdi pose sur le
monde qui l'entoure, Le chant de la cité sans tristesse entraîne le
lecteur dans une aventure périlleuse dont nul ne sortira indemne.
IRANI ANOSH né à Vancouver, de nationalité canadienne a écrit deux romans sur l'Inde au moins, celui -ci est le second.
RESUME
A Bombay,Chamdi sort de son enceinte, un orphelinat pour retrouver les traces de son père. Il fait la connaissance d'un garçon et de sa soeur qui mendient pour payer la dette de leur père écrasé par un véhicule. Ils sont sous le joug d'un chef de gang. Chamdi, innocent, est pris dans ce système. Il doit aller voler l'argent du temple en passant à travers les barreaux (il est très maigre) Une explosion se produit : Sundi, le garconnet perd la vie et sa soeur est blessée. Le chef de gang, va se servir de Chamdi pour remplacer Sundi. Dans l'explosion, des hindous ont péri; donc le gang va se venger dans un quartier de la ville sur une famille musulmane (faire périr le pére, la mère et l'enfant dans leur kholi, la nuit.
Hanif n'aurait pas dû épouser sa femme prétendue achetée par le chef de gang- ). Chamdi , contre son gré devra incendier d'essence la maison (Sans obéissance, il avait déjà eu un morceau de langue coupée).
Son destin le fera toujours souffrir.
Mon avis
Ce livre est poignant, plein de couleurs, de sentiments, de révolte en permanence sous-jacente. Beaucoup d'images se dessinent devant nos yeux au fur et à mesure qu'on lit le roman, sur l' Inde et sa pauvreté, sa corruption....